De Quincey's Revolt of the Tartars by Thomas De Quincey
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the delicate considerateness which conducted, this extensive 10
bounty. He has been speaking of the Kalmucks, and he goes on thus:--"Lorsqu'ils arrivèrent sur nos frontières (au nombre de plusieurs centaines de mille, quoique la fatigue extrême, la faim, la soif, et toutes les autres incommodités inséparables d'une très-longue et 15 très-pénible route en eussent fait périr presque autant), ils étaient réduits à la dernière misère; ils manquaient de tout. Il" (viz. l'empereur, Kien Long) "leur fit préparer des logemens conformes à leur manière de vivre; il leur fit distribuer des alimens et des habits; il leur fit 20 donner des boeufs, des moutons, et des ustensiles, pour les mettre en état de former des troupeaux et de cultiver la terre, et tout cela à ses propres frais, qui se sont montés à des sommes immenses, sans compter l'argent qu'il a donné à chaque chef-de-famille, pour pouvoir à la 25 subsistance de sa femme et de ses enfans." Thus, after their memorable year of misery, the Kalmucks were replaced in territorial possessions, and in comfort equal, perhaps, or even superior, to that which they had enjoyed in Russia, and with superior political 30 advantages. But, if equal or superior, their condition was no longer the same; if not in degree, their social prosperity had altered in quality; for, instead of being a purely pastoral and vagrant people, they were now in circumstances which obliged them to become essentially dependent upon agriculture; and thus far raised in social rank that, by the natural course of their habits and the necessities of life, they were effectually reclaimed from |
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