Welsh Fairy-Tales and Other Stories by Unknown
page 71 of 82 (86%)
page 71 of 82 (86%)
![]() | ![]() |
|
|
nouvelles."
Mon pere voyait qu'il ne pouvait ebranler sa resolution, fit ce qu'elle lui demanda, pourvoyant tant que possible aux besoins de la route, et c'est le coeur gros de sinistres presages que mes parents virent partir leur bonne et fidele servante. Quand je lui dis: "Tu ne nous aimes donc plus, puisque tu pars?" elle m'embrassa en pleurant, et dit, "Je reviendrai!" Il y avait alors vingt ans depuis la disparition de son mari, pendant lesquel elle avait soigneusement entretenu son menage dans une petite maison qui lui, appartenait. Elle partit donc, ainsi qu'elle l'avait dit; marchant de jour et se reposant de nuit, se dirigeant vers la Prusse. Elle fut absente sans que nous eussions de ses nouvelles pendant au-dela d'un mois quand un jour le facteur apporte une lettre a mon pere de la part d'un collegue inconnu d'un village de la Prusse, qui lui dit: "Une femme de respectable apparence, munie de certificats identifiant ses dires, est venue me prier de proceder a l'humation de son mari qu'elle a trouve mort dans un bois du village voisin. L'autorite municipale a compare les papiers trouves dans les poches de l'inconnu et a constate qu'ils sont en rapport avec ceux que la femme Reeb porte sur elle, et sur ce fait, et voyant que l'homme etait mort sans violence, a laisse ses restes a elle qui se dit sa veuve et qui lui a rendu les derniers honneurs au cimetiere de notre village." Inutile de decrire la surprise de mes parents a la reception de cette lettre, qui fut bientot suivie par le retour de Catherine. Elle completa le recit du pasteur en disant qu'un matin en sortant |
|


